Tous les secteurs sont confrontés aux incertitudes de la conjoncture économique. Dans ce contexte, le secteur agroalimentaire se distingue par sa résilience et son dynamisme.
Dans son enquête de conjoncture PME de début d’année, BPI France explore les raisons pour lesquelles l'agroalimentaire se démarque et en quoi cela impacte l'avenir des Petites et Moyennes Entreprises en France.
Nous avons résumé pour vous 5 points saillants de l’analyse de BPI France.
Pour proposer nos accompagnements sur-mesure, nous nous immergeons dans la réalité de nos clients : leur stratégie, leurs objectifs et bien sûr, leur réalité économique.
L'industrie agroalimentaire est la seule branche industrielle à afficher un solde d'opinion positif en 2024. Cet indicateur traduit une proportion plus élevée de dirigeants déclarant une hausse de leur chiffre d'affaires qu'une baisse. La performance est d'autant plus remarquable que toutes les autres branches industrielles enregistrent des soldes d'opinion négatifs, reflétant une contraction générale de l'activité.
La gestion de la trésorerie est un défi pour de nombreuses PME. Le secteur agroalimentaire semble mieux s'en sortir. La proportion de PME qui jugent leur trésorerie difficile a diminué de manière significative (-7 points en un an) et atteint 25 %. Cette stabilité financière relative est un atout majeur alors que les autres branches industrielles voient leur trésorerie se dégrader.
Les PME agroalimentaires se distinguent également par leur engagement continu dans l'investissement. Elles sont plus nombreuses à investir en 2024 par rapport à l'année précédente, alors que l'investissement ralentit dans la plupart des autres secteurs. Le solde d'opinion sur les montants investis est même repassé au-dessus de sa moyenne de long terme. Cette tendance montre une confiance renouvelée dans les perspectives de croissance du secteur, avec 61 % des entreprises ayant investi, contre 54 % en 2023.
Cette dynamique positive n'est pas sans défis. Les dirigeants de PME agroalimentaires sont de plus en plus nombreux à considérer la concurrence comme un obstacle important à leurs investissements : 39 %des dirigeants considèrent la concurrence comme un obstacle majeur, soit une augmentation de 14 points sur le semestre. Cette prise de conscience témoigne d'un environnement de plus en plus compétitif, où l'innovation et l'efficacité opérationnelle sont cruciales pour maintenir une position de leader.
Les perspectives pour 2025 sont mitigées. Bien que l'indicateur prévisionnel d'activité ait chuté de 10 points, le secteur agroalimentaire reste l'un des moins pessimistes. Les dirigeants anticipent une poursuite de la dégradation de leur trésorerie au premier semestre 2025, mais l'investissement devrait se maintenir à un niveau relativement élevé. Cette résilience est un signe encourageant pour l'ensemble du secteur industriel, montrant que même dans des périodes difficiles, certaines branches trouvent des opportunités de croissance.
Le secteur agroalimentaire se distingue par sa capacité à naviguer dans un environnement économique incertain grâce à une trésorerie plus stable, un engagement continu dans l'investissement et une dynamique positive. Face aux défis qui persistent, l'innovation et la résilience restent les clés du succès pour les PME en France.
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